Le SNJ-CGT France 3 est totalement solidaire des personnels de Libération en grève pour obtenir l'annulation du plan social prévoyant la suppression de 52 des 330 postes de travail.
Le personnel n'est en aucun cas responsable de la détérioration de la situation économique du quotidien ; mais c'est lui seul qui va en subir les conséquences.
La direction qui a failli, notamment par ses éditoriaux vengeurs au cours de la campagne du référendum sur la constitution européenne et celui qui accompagnait les résultats, se dédouane et parle, au contraire « d'optimisation de l'organisation » pour justifier un plan social inepte.
Il apparaît clairement au travers de cet épisode, tragique pour le personnel, que le baron Edouard de Rothschild impose désormais sa loi, celle du fric et de la rentabilité immédiate.
La relance des quotidiens passe par un investissement important dans la qualité rédactionnelle et par conséquent par un nombre suffisant de journalistes sur le terrain.
Le rétablissement de Libération ne passera pas par un plan social (qui coûtera cher), mais plutôt par la mobilisation de tous.
Le SNJ-CGT France 3 appelle les rédactions à manifester leur solidarité envers leurs collègues de Libération.